L’homme utilise l’arc et la flèche comme arme de chasse depuis 30 000 ans. En France, la chasse à l’arc moderne, réglementée depuis 1995, a conquis ses lettres de noblesse : elle est maintenant solidement ancrée dans le paysage cynégétique national.
C’est une chasse à tir, silencieuse et particulièrement difficile, qui demande une bonne connaissance des territoires et des animaux (comportement, habitudes…). Il faut en effet se trouver à quelques mètres seulement du gibier avant de décocher une flèche ; cela demande un important sens de l’effort et exige la maîtrise de soi, avant, pendant et après le tir.
On chasse le grand gibier à l’affût, à l’approche, en poussée silencieuse et même en battue ; le petit gibier en battue, ou devant soi. Tous les gibiers sont chassés à l’arc (lapin, lièvre, ragondin, rat musqué, oiseaux, chevreuil, cerf, sanglier…). L’arme (arc droit, arc à courbures ou arc à mécanisme) et les pointes de flèches (lames coupantes pour le grand gibier, pointe assommoir pour le tir non fichant du petit gibier) doivent être spécialement adaptés. La chasse à l’arc séduit deux types de publics : ceux qui, déjà chasseurs, cherchent une nouvelle expérience, et ceux qui, non chasseurs, viennent à la chasse attirés par l’arc.
Pour chasser à l’arc, il est nécessaire d’avoir participé à une Journée de Formation Obligatoire. Pour débuter efficacement dans cette pratique cynégétique, il est fortement recommandé de se rapprocher d’une association de chasse à l’arc (il y en a dans pratiquement tous les départements) ou de la FFCA (Fédération Française des Chasseurs à l’Arc )